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Découvrez comment l’IA révolutionne la salle de classe

Saisir l’opportunité de l’intelligence artificielle éducation

À la rentrée 2025, l’intelligence artificielle éducation n’est plus un concept futuriste : elle s’invite dans les salles de classe, sur les trajets en bus et jusque dans les écouteurs des lycéens grâce aux podcasts créés par des enseignants pionniers. Le professeur d’histoire-géographie Mickaël Bertrand, auteur de deux ouvrages consacrés à l’IA, décrit cette mutation comme « une révolution pédagogique qui ne survient que tous les deux ou trois siècles ». Pourtant, le pilote reste l’enseignant : l’IA n’est qu’un copilote, appelé à stimuler le sens critique et la créativité des élèves.

Bonjour World s’inscrit dans ce mouvement et vous invite à nos ateliers gratuits IA Parents – Adolescents à Clermont-Ferrand tous les jeudis de septembre 2025  de 17h30 à 19h pour utiliser l’IA de façon saine au collège et lycée.

L’essor fulgurant de l’IA dans l’enseignement

Un usage déjà massif malgré son jeune âge

Lancé fin 2022, ChatGPT a très vite gagné les salles de cours : selon l’association Ecolhuma, 7 enseignants sur 10 l’ont déjà testé et un cinquième l’utilisent de façon régulière. Dans les lycées, certains devoirs maison sont désormais conçus pour exploiter (ou déjouer) ces outils. L’Éducation nationale a réagi en publiant en juin 2025 un cadre d’usage de l’IA et en rendant une formation obligatoire pour les élèves de 4ᵉ et de 2ᵈᵉ.

Des pratiques plurielles, du tutorat au podcast

Les applications abondent : génération de plans de cours, création de quiz, transcription instantanée de commentaires oraux, ou podcasts destinés aux révisions pendant un footing. Pour les établissements, la question n’est plus faut-il adopter l’IA ? mais comment en faire une alliée pédagogique cohérente, respectueuse des données et accessible à tous.

Start-up françaises : moteurs de l’innovation pédagogique

Nolej : 320 000 enseignants conquis

Nolej, née en 2020, transforme un PDF ou une vidéo en activités interactives et propose désormais un chatbot entraîné sur le corpus de l’enseignant. Plus de 320 000 professeurs auraient déjà un accès à la plateforme, qui revendique 170 000 utilisateurs actifs.

Ed.AI et la correction augmentée

La jeune pousse Ed.AI automatise la précorrection des copies grâce à la vision et au traitement du langage. Son objectif ? Diviser par trois le temps de correction – estimé à six heures par semaine pour un enseignant moyen – afin de consacrer ce temps libéré à la différenciation pédagogique.

Tuteurs IA : disponibilité 24 h/24

Stewdy, Wilgo ou Baobab misent sur des chatbots coachs capables d’adapter leurs explications et de changer d’exemple à la volée. Ils promettent un service moins coûteux qu’un professeur particulier et disponible sept jours sur sept. Le ton bienveillant et l’absence de jugement favorisent la persévérance : on peut dire vingt fois « je n’ai pas compris » sans crainte de moquerie, rappelle le fondateur de Stewdy.

Un nouveau rôle pour les enseignants

Du magistral à la facilitation

Avec l’IA, la valeur ajoutée du professeur se déplace vers le mentorat, la médiation et l’évaluation critique. Les séquences générées en quelques secondes libèrent du temps pour l’accompagnement individuel, tandis que les analyses de copies pointent instantanément les notions à retravailler.

Une opportunité de remobiliser la profession

Dans un contexte de crise d’attractivité – salaires stagnants, charge administrative lourde – ces outils « simplificateurs » peuvent redonner du sens au métier.

Cadres, partenariats et obstacles institutionnels

Le cadre juridique et éthique se précise

Le cadre d’usage de l’IA en éducation rappelle six principes : vigilance sur les données, transparence, esprit critique, adaptation des devoirs, sobriété énergétique et différenciation selon l’âge des élèves. Cette légitimation officielle rassure, mais impose aussi des obligations de formation continue.

P2IA : un partenariat ambitieux mais contraignant

Les « partenariats d’innovation intelligence artificielle » (P2IA) ont permis de tester des solutions comme Lalilo ou Evidence B, mais la durée limitée des contrats et leur complexité juridique pèsent sur la viabilité des jeunes pousses. Les acteurs de la filière réclament un chèque enseignant pour financer directement leurs outils, proposition qui peine à se concrétiser dans un contexte budgétaire tendu.

Promesses, limites et équité scolaire

Un impact encore difficile à mesurer

Si les témoignages d’enseignants enthousiastes abondent, les chercheurs manquent de recul pour quantifier l’effet de l’IA sur la réussite scolaire. Entre gain réel et « effet Waouh », la vérité dépendra d’évaluations indépendantes et longitudinales.

Risque de fracture numérique et de surcharge cognitive

Le professeur Mickaël Bertrand redoute un renforcement des inégalités : certains élèves disposent d’un environnement familial propice, d’autres non. Par ailleurs, plus d’écrans dans des vies déjà numériques pose la question du bien-être et de la santé mentale.

Vers une adoption responsable

Pour éviter la « spoliation cognitive » pointée par le rapport ministériel, les écoles doivent articuler IA et pédagogie active : questionner, débattre, créer. L’objectif ultime : former des citoyens capables d’exploiter l’IA, sans lui abandonner leur esprit critique.

Actionnez l’avenir avec l’intelligence artificielle éducation

L’IA n’abolit pas le métier d’enseignant ; elle l’augmente. En dotant vos équipes d’une stratégie claire, de solutions éprouvées et d’une formation adaptée, vous transformerez cette révolution silencieuse en avantage pédagogique durable. Besoin d’un copilote ? Les experts Bonjour World sont à vos côtés pour passer de l’expérimentation à l’impact.

Auteur : Thomas Flauraud